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Prostituée vaccinée ou non? Le choix est possible

Tribune de Genève, 10 août 2021

Pour garantir la sécurité des clients, sites et salons de massage vérifient de plus en plus le statut vaccinal des femmes ou réclament des tests.


Vaccin ou non? C’est une question qui agite le monde de la prostitution. Le certificat Covid n’est pas requis pour les clients mais salons de massage et sites internet prennent leurs devants s’agissant des prostituées. Le répertoire d’escorts indépendantes bemygirl.ch annonce ainsi avoir créé un pictogramme pour mettre en avant ses membres vaccinées. Un bouclier bleu avec un dessin de virus mentionne «certificat Covid contrôlé par Bemygirl» en passant la souris dessus.


En effet, l’entreprise, en plus de rencontrer et photographier chacune des filles, propose de vérifier le certificat Covid des escorts. «Ce n’est pas quelque chose que nous exigeons mais, si elles veulent que cette information soit mentionnée, nous pouvons contrôler leur application et leur certificat papier», explique Antoine Maillard, account manager du site. La nouveauté entend répondre à un besoin des clients et des filles. «Nous avons remarqué une diminution du flux des rencontres due au Covid. Une partie des clients étaient réticents et cette information amène de la clarté, permettant de prendre une décision en étant plus serein, affirme Antoine Maillard. Pour les escorts, cela leur permet de récupérer une clientèle qui avait besoin d’être rassurée.»
 

«Nous donnons jusqu’à la rentrée de janvier pour qu’elles aient toutes leur pass sanitaire.»


Dans les salons de massage, on ne précise pas sur le site internet si la prostituée est vaccinée ou non mais on garantit qu’une bonne partie l’est déjà. C’est le cas au Venusia, plus grand centre de Genève, qui avait déjà mis en oeuvre de multiples mesures de protection. «Nous ne l’imposons pas mais nous leur demandons de le faire, affirme Lisa, patronne des lieux. Environ la moitié des filles présentes actuellement ont leurs deux doses.» À terme, elles devront toutes être immunisées. «Nous donnons jusqu’à la rentrée de janvier pour qu’elles aient toutes leur pass sanitaire, précise la tenancière. Je ne sais toutefois pas encore si nous aurons la possibilité de l’exiger car, par exemple, nous ne pouvons pas réclamer une prise de sang pour détecter les maladies sexuellement transmissibles.» La responsable précise que les filles travaillant au Venusia sont de plus en plus nombreuses à se faire piquer. «Elles le font davantage pour assurer la sécurité des

clients et de leurs proches que la leur car elles sont jeunes et ne pensent pas courir un risque particulier», précise Lisa. Il est également possible d’exiger une prostituée vaccinée. «Il n’a pas encore eu une telle demande mais c’est tout à fait possible, au même titre que lorsqu’un client souhaite une fille effectuant une prestation particulière», indique la gérante.
 

Tests réguliers


Autre canton, autre pratique. À Bulle (FR), le Centre Relax, plus grand salon fribourgeois, ne s’attarde pas trop sur la vaccination. Il met toutefois un accent tout particulier sur les tests. «Nous ne pouvons pas les obliger à se faire vacciner, je pense que c’est la liberté de chacun de le faire ou non, estime Loïc Duc, tenancier du salon. Par contre, toutes les filles venant travailler doivent fournir un test PCR à leur arrivée, quelle que soit leur origine, de Suisse ou de l’étranger. Elles doivent ensuite faire un test rapide toutes les semaines et un PCR une semaine sur deux.»
 

«Toutes les filles venant travailler doivent fournir un test PCR à leur arrivée. Elles doivent ensuite faire un test rapide toutes les semaines et un PCR une semaine sur deux.»


La Confédération envisage de rendre le dépistage payant. Si ce devait être le cas, le salon «improviserait. Mais nous trouverons alors une solution pour continuer de garantir la protection de nos clients.» Ce contrôle des filles, le Centre Relax affirme le faire pour répondre aux interrogations des visiteurs. «Quand on nous appelle pour prendre rendez-vous, on nous demande s’il y a des tests, rapporte Loïc Duc. Personne ne nous a encore réclamé une fille vaccinée mais, si cela devait être le cas, nous pourrions demander à celle qui a été choisie si elle l’est ou non.» À noter que, à l’instar du Venusia, le Centre Relax assure n’avoir pas eu connaissance d’une prostituée ou d’un client ayant été testé positif après un rapport.


Julien Culet

 

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